Monde fini : quelques références et idées décousues

Vieil article commencé mais jamais fini. Je le mets en ligne au cas où...

Le mot de la fin du siècle c’est le mot "fin" et ses variantes "fini/e/s".

La finitude des choses fut balayée avec l’industrie. On s’est aperçu que la fin de la finitude a été l’objet de manoeuvres, au nom de la lutte contre le communisme. Ainsi en fut-il de la Révolution Verte, lutte idéologique imaginée pour lutter contre la Révolution Rouge. Le mot révolution "verte" apparaît en 1968, prononcé par le patron du US Agency for International Development (USAID). On ne peut pas mieux le dire ! Et de quoi s’agissait-il ? De nourrir le monde ? Oui, certes, mais aussi de donner aux entreprises mondiales la possibilité de devenir les fournisseurs principaux, d’alimenter le monde. Ainsi change-t-on la géométrie du monde.

Nos ancêtres étaient certainement plus différents de nous que nous ne le sommes aujourd’hui de n’importe quel peuple lointain sur cette planète. C’est très certainement du au fait que notre alimentation est entièrement définie par le complexe agro-industriel.

Sans être alter-mondialiste ou anti-développement (Latouche et consorts), on voit bien que le maintien de position dominante se fait au détriment de la santé des peuples [1] signalent bien une ligne de fracture profonde. Dès l’instant où la position de monopole est acquise, une entreprise devient nécessairement manipulatrice (c’est Edward Chamberlin qui nous l’a appris en 1933.

Le développement n’existe plus ! Conférence de Hans Rosling.

Worldometers (statistiques mondiales « en temps réel »)

[1cf Marie-Monique Robin dans Le monde selon Monsanto

Posté le 12 juillet 2012