Edito de Anthony Samrani, rédac chef de l’Orient-Le Jour :
Que retenir de cette année si particulière ? La disparition de la bande de Gaza et d’une partie du Liban, ou la chute du régime syrien après treize ans de guerre civile et 53 ans de tyrannie ? L’impunité israélienne ou la fin de celle du clan Assad ? La formation d’un nouveau Moyen-Orient dominé par l’État hébreu et la Turquie ou l’effondrement de l’autoproclamé « axe de la résistance » ? La radicalisation des esprits ou le vent de liberté ? Le tunnel sans fin ou le retour de l’espoir ? L’histoire va tellement vite que nous sommes passés d’un sentiment à l’autre en quelques jours. Tout était figé et tout semble désormais possible. Il fallait hier se méfier de notre défaitisme. Il faut aujourd’hui se méfier de notre griserie.
Ainsi commence ce magnifique édito du 18 décembre.
Je ne sais pas quoi retenir de 2024 pour la Grèce : l’impunité des membres du gouvernements impliqués dans diverses affaires, la levée inédite de la protection des témoins dans le plus grand scandale financier en Grèce depuis au moins 50 ans, l’irresponsabilité du gouvernement dans l’accident de train à Tempi décidée par une juge de la Cour suprème, la destruction de l’écosystème dans les zones touristiques, le manque d’eau, les incendies (encore), le dédain des politiques pour les milliers de manifestants leur réclamant justice, la nième division du parti de la gauche (Syriza)...
J’essaierai dans dire plus dans un post prochain. Où je parlerai aussi de moi.