Pékin

Beijing est la ville du pouvoir. Cela se sent de manière palpable dans l'organisation de l'espace. Les gigantesques avenues qui traversent la ville sont autant de lieux déssinés pour faire défiler les militaires. L'espace public est toujours large, dégagé, inhumain.

La place Tienanmen est un gigantesque miroir du pouvoir.

Comme le Zócalo de México, c'est une place vide où l'on ne voit que les symboles du pouvoir. Au Mexique: la place est entourée par le palais présidentiel, la cathédrale, le siège du gouvernement de la ville, les grands hotels qui représentent une des sources du pouvoir les plus présents dans le pays. A Beijing, Tienanmen, place conçue par Mao, est entourée du Palais de l'Assemblée du Peuple, du palais impérial, de Musée d'Histoire de la Révolution. Au milieu des deux places: le drapeau. Différence: le mausolée de Mao, nouveau dieu de la Chine.

Mais rien à Beijing ne permet véritablement de se sentir dans une ville qui corresponde à l'image de magie véhiculé par la presse et la littérature. Enfin, quand je parle de littérature c'est plutôt celle des Gens de Pékin de Lao She. C'est celle d'une ville qui n'existe plus que dans certains hutongs, ces quartiers typiquement pékinois.

     
Voir aussi:
hutongs
           

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