La véritable raison de cet hypertexte est ici...

J'ai vu un peu la Chine, je m'y suis promené. J'ai senti les odeurs, la poussière, le bruit. J'ai été bousculé, pris dans le flot des hommes et des femmes affairés. Puis j'ai vu qu'ils étaient, tout comme moi, étonnés. Etonnés de me voir. Et de les regarder, je ne peux m'empêcher. Au début, je n'ai pas pu flâner, puisque j'y travaillais. Les rendez-vous, pourtant, m'ont permis de connaître un peu plus tous les jours de cette étrange nation. Une fois là-bas, du fait des réunions, j'ai senti que l'apparente similitude des problèmes cachait, en vérité, une singularité.

Etrange, je me suis dit, je me sens ici comme si j'avais quitté le sol des certitudes. Comme si je m'étais retrouvé sur la planète Mars!

Je me demande encore si cette étrangeté est seulement un effet d'optique, celle du profane face à un objet nouveau -ou si l'on veut du voyageur assoifé de connnaissances- ou si c'est un effet propre à la Chine, à l'étrangeté de la Chine.

Cette étrangeté, les spécialistes en disent peu (il est assez inconvenant, il faut le dire, de comparer la Chine à la planète Mars). Mais ces sinologues n'ont-ils pas été étonnés, eux aussi? Ne sont-ils pas sinologues à cause de cette distance entre la culture chinoise et la nôtre? Cet étonnement est incontournable. C'est en cela que la Chine diffère d'une visite dans un autre pays.

Cette étrangeté est d'ailleurs aussi ressentie quand on examine -- sans parler de lire -- un hypertexte pour la première fois.

     
Voir aussi:
vu=HT
           

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