Les demies vérités encore sur la recherche en France

Notre ministre au sourire si doux nous fait encore des siennes.

Sylvestre Huet du journal Libération, Sophie Bécherel et Mathieu Vidard de France inter interrogent Valérie Pécresse. S. Huet râle à juste titre sur les erreurs (c’est une habitude) de la ministre :

  • elle donne des chiffres approximatifs (je croyais qu’elle avait fait HEC ? Ah làlà, c’est plus ce que c’était !) ;
  • elle reprend la religion du grand emprunt et du mensonge des 2,5 milliards injectés dans la recherche.

S. HUet attire notre attention sur la déclaration de Yvan Renard, sénateur communiste sur le budget 2011 de la recherche :

Chercheurs, enseignants-chercheurs, personnels administratifs et étudiants constatent chaque
jour, sur le terrain, l’absence d’efforts significatifs en faveur de l’enseignement supérieur et de
la recherche.
Bien que les chiffres annoncés donnent à croire que l’enseignement supérieur et la recherche
sont, cette année encore, largement privilégiés, l’examen des documents budgétaires permet
d’apprécier autrement la réalité du financement de ce secteur essentiel pour l’avenir du pays.
Ainsi, l’augmentation de l’effort budgétaire, pour la période 2007-2012, est exprimée en
autorisations d’engagement et non pas en crédits de paiement, correspondant aux sommes
réellement dépensées chaque année. De plus, les chiffres affichés s’appuient sur ceux qui
figuraient dans la loi de finances initiale et ne tiennent aucun compte des annulations,
virements, transferts, gels de crédits ou redéploiements. Les budgets exécutés sont inférieurs
aux budgets votés.

Pendant se temps on s’échine à écrire des Labex et autre bêtisex (au lieu de bosser sur nos sujets préférés).

Plus c’est gros mieux ça passe !

Posté le 21 janvier 2011