Je sais bien.... mais....
Je sais bien. Je sais bien que ce n’est pas sérieux. Je sais bien que Chávez n’a résolu aucun problème de fond [1]. Je sais bien que la situation s’envenime. Que mes meilleurs amis —enfin pas tous— sont des anti-chavistes et que au Venezuela aujourd’hui il fait choisir son camp. Tout ça je le sais. Je sais bien que la famille de Chávez a investi toute la petite ville de Barinas [2] humble et que sa maman et son frère accaparent les richesses comme tous les potentats qui l’ont fait avant eux et que Chávez dénonce dans ses discours. Mais quand je lis la brève : « Chavez joue les gros bras face à Washington » (12/09/2008), et que j’apprends que lui comme Evo Morales oon vidé l’ambassadeur des Etats-Unis, accusés de comploter pour le renverser, et bien je ne peux pas m’empêcher non seulement de rire mais aussi de me sentir satisfait. C’est une revanche, celle contre le second Empire américain qui n’a que ce qu’il mérite : à force de chercher à imposer sa loi sans justice et sans équité, à force de mensonges et de contradictions, les américains arrivent à provoquer une sorte de dégoût qui n’a aucun remède.
Moi qui suis plutôt atlantiste —lâchons les gros mots—, et critiqué comme tel dans nombre de débats, moi qui serait plutôt pour une politique de l’OTAN intégrée à celle de la politique de défense des Etats-Unis, je n’arrive plus à admirer ce « grand pays » que sont les Etats-Unis [3].
Et cette revanche de Chávez, de ce Prince des Arepas [4], me rend le Bonhonmme Chávez sympathique. Il a beau être hableur et creux, il a beau partager des traits humains sumilaires à ceux de grands leaders populistes — populistes à la latino, ce qui n’est pas la même chose que populiste à l’Européenne [5] — être aussi terrible que peut l’être un militaire barraqué et sans limites, je ne peux pas m’empêcher de trouver que cet homme fait un geste que plus de la moitié de l’humanité a envie de faire. Et ce bras d’honneur qu’il fait, avec tous le muscle que lui donne le pétrole [6] , est vraiment délectable.
Fin de l’histoire.
PS Je déclare courageusement que cet édito n’a pas été rédigé par moi mais mon alter ego qui est pro-chaviste de m.... Moi je n’aime que les Miss au Vénézuéla et ....
....Barbara Palacios.